Couloirs contraires

Présentation

Ces photographies ont été réalisées en 1998 à partir de maquettes (plexiglass/tissu/papier/bois) sur papier Ilford Pro satiné au format 30 x 40 cm (ou au format carré).

Elles visent à reproduire un espace théâtral, mais aussi un espace intime, intime lieu où la scène et l'obscène ne devraient pas se rencontrer, mais finissent par se rejoindre dans des périodes de choc. Les mots tentent de réparer, mais ils brûlent, comme brûle l'intériorité d'un personnage malmené, souillé, condamné à se taire.

Les couloirs contraires, comme des courants, amènent le personnage à s'interroger, à remanier ce qui l’entoure, à s'adapter à un réel qu’il ne saisit plus, à s'inventer des histoires, à courir comme un enfant dans un couloir. Les mots sont chargés et en charge de donner des indices au spectateur, qui peut ainsi chercher des issues, et finir par les trouver.

Aperçu de la série